Ce qu'il y a de chouette avec la toile, c'est que l'on peut y trouver ou y mettre
des tonnes d'informations. Trouver pour ceux qui cherchent et mettre
pour ceux qui ont cherché et qui souhaitent partager.
Malheureusement, la nature humaine étant ce qu'elle est, la présence sur le net d'une
information n'implique ni son exactitude ni l'honnêteté de sa source.
En effet, il y a les copieurs/colleurs, les extrapolateurs, les voleurs et tout un tas de
personnages qui considèrent que le seul fait d'accéder à une information écrite ou
digitale leur donne le droit de la copier et d'en disposer à leur guise.
Dans le petit monde des chercheurs, les règles sont pourtant simples. Toute information
'reprise' doit être accompagnée de sa source (où l'a-t-on prise ?) et est supposée être
enrichie, ce qui justifie la copie.
Les autres cas sont du plagiat, délit qui est puni par la loi.
Pour ce qui concerne la Database BD du Loup, le niveau de détail (et cela ne va pas
s'améliorer !) des informations en font souvent une source pour les curieux. Nombreux
sont ceux qui nous en parlent avant d'utiliser nos infos, ce que nous autorisons
toujours (avec la mise en référence usuelle). Les autres sont juste des voleurs
(même s'ils ne s'en rendent pas toujours compte).
Pour ceux qui n'en tirent qu'une gloire personnelle (par exemple en mettant leur nom
partout), il suffit de ternir cette pseudo-gloire en rétablissant la vérité de l'origine
de l'information.
Pour ceux qui en font un outil commercial, c'est un peu différent ...
Prenons d'abord le chapitre "Petits Formats" de l'édition 2009-2010 du BDM.
Le nommé "Eric Dard", complimenté pour son "extraordinaire travail de recherche"
(cf p.1029 dudit BDM) est un copieur de haut niveau. D'innombrables preuves l'attestent
comme les listes des titres des recartonnages Arédit où les 'découvertes' sont présentées
à l'identique de celles de la Database (!), les anomalies de classements sont identiques
(Hitler et Kennedy pas en PFA), les 'annonces' de n° sont les mêmes, les tailles des
comics pocket sont les mêmes (en fait 13x19) pour la plupart, les séries Héritages ont
été entièrement copiées, etc etc.
En fait, à l'époque de la parution de cette édition du BDM, dans notre plaisir de
découvrir ce que nous imaginions d'abord comme un VRAI travail de recherche, nous sommes
allés de surprise en surprise ... rien de nouveau, jamais ! Pas une seule série,
pas de réajustement du nombre de numéros, pas de nouveau recartonnage. Tout ceci aurait
été totalement impossible dans le cadre d'un véritable travail de recherche.
Mais, allez-vous me dire, est-il anormal qu'un dard pique ?
Voyons maintenant la Bédéthèque, site d'accompagnement des ventes du logiciel BDGest,
qui est donc, à la base, une opération commerciale ...
Ici,la mécanique est plus fine puisque ce sont les internautes qui prennent les infos.
Ces dernières sont ensuite récupérées dans la "BEL" de Bédéthèque. Dans ce cas, qui est
responsable de la copie ?
Depuis quelques mois, la saisie a été 'ouverte' en dehors des frontières usuelles du site,
longtemps cantonné à la BD Franco-Belge. Cette ouverture s'est faite à la fois sur le monde
de l'illustré (comme les PFs et GFs depuis longtemps définis dans le Database), et les
séries étrangères.
Il en résulte un capharnaum ahurissant où la définition des séries est minimale, le nombre
de fascicules présentés loin de la réalité, somme toute un monceau d'informations
très partielles malgré leur présentation parfois dithyrambique ("Tout sur ...").
Les gestionnaires du site ont essayé de mettre un peu d'ordre dans ce fatras en fixant
quelques règles ... présenter la série ... indiquer ce qui a été publié ... etc
Les internautes ne disposant pas de ces informations se sont donc mis à les copier de
droite et de gauche.
En vrac, on retrouve des textes introductifs copiés sur WikiPF ou des titres d'épisodes
inventés (et là définis comme tels) par la Database.
Nous citerons pour cette fois en dernier le site BD-PF qui assortit ses descriptions
de séries copiées dans la Database (...) d'opérations de vente et de publicité dans un
site bien connu. La copie est allée jusqu'à 'emprunter' les définitions (très particulières)
des recueils de l'éditeur Arédit que des années d'étude ont permis de cerner d'assez près
malgré la complexité de leur gestion éditoriale.
Le comble du comble est quand le gestionnaire est allé jusqu'à proposer au site WikiPF
de mettre à jour ce dernier (avec toutes les données volées) et qu'un accès lui a été
ouvert pour ce faire SANS le moindre contrôle sur l'origine des données ...
En résultat, le site BD-PF est désormais cité en référence dans plein de pages du
WikiPF ce qui, évidemment, améliore fortement son classement Google (...).
Ayant signalé ce fait aux gestionnaires du site WikiPF via le forum PIMPF, j'ai simplement
été viré (identifiants annulés) pour ne pas pouvoir répondre !
Ce genre de procédés mérite un profond mépris.
On notera enfin que toutes ces opérations commerciales ont, du seul fait de leur nature la possibilité d'établir des relations du même type avec les moteurs de recherche, ce afin d'améliorer leur placement ... Du coup, ils se retrouvent en tête des listes présentées par les Google, Yahoo et autres grâce à des informations qu'ils ont, à la base, 'volées' aux vrais chercheurs ... Pas très beau tout ça !!!
Depuis quelques mois, nous avons commencé à parler ici de notions de bibliographie. De quoi s'agit-il ?
L'album BD courant d'aujourd'hui appartient ou non à une série, porte un titre, crédite
ses auteurs (principaux) et propose une seule histoire. Son référencement n'est donc
pas trop complexe, la majorité des informations descriptives étant disponibles.
Il est encore possible d'entrer dans le 'contenu', d'y associer un classement
thématique, un résumé, voire de raconter l'histoire. Il faut savoir que le monde
commercial est assez organisé sur ces sujets, et que sa partie 'distribution' impose
à l'éditeur de fournir des fiches pour chaque ouvrage (c'est par exemple la cas des
grandes surfaces).
Ces informations fichées sont ensuite reprises par les circuits de vente et restent
disponibles tant que l'ouvrage associé reste disponible. Après, c'est plus flou. En
général, les éditeurs font le ménage, les informations disparaîssent donc. Les autres
les conservent, mais cela ne peut durer car l'accumulation d'objets 'non disponibles'
bien que référencés va finir par exaspérer totalement le 'client' potentiel ...
Pour ce qui nous concerne, nous ne dépasserons pas, en mode général, le classement
thématique, toute notion plus détaillée étant pour nous du domaine réservé des
relations entre un auteur (scénariste) et son lectorat.
Cependant, l'album dont il est parlé ci-dessus est loin d'être le seul type de
publication, et par ailleurs, l'immense majorité des publications du domaine passé ou
présent de la Presse ne respecte pas ces critères, notamment du fait de la loi !
Un seul ouvrage contient alors plusieurs oeuvres de types divers, de thèmes différents,
et pour le domaine qui nous concerne (la BD) des textes plus ou moins illustrés, des
jeux, des informations éditoriales et bien évidemment des histoires racontées en images,
vécues ou imaginées, toutes choses pour lesquelles des auteuses et auteurs différents
ont travaillé sans pour cela être correctement crédité(e)s.
...
Décrire tous ces contenus relève de travaux de bibliographie, c'est un travail
colossal !
La première approche consiste, fascicule ou album en mains, à en relever TOUS les
éléments constitutifs. Nous avons considéré comme 'dommageable' d'ignorer certains
éléments au prétexte, par exemple, que ce n'est pas de la BD, que ce n'est pas
intéressant, que ... Nous disons donc TOUT.
Ceci inclut également le repérage des signatures dans les dessins, de crédit dans
les marges, ou en titre des histoires, les mentions de repérage des épisodes et des
séries récurrentes, ...
TOUT ce qui est 'déduit' est indiqué entre parenthèses, le reste est forcément présent
dans l'ouvrage.
La collecte de ces informations a été commencée depuis longtemps ET sur la seule foi
des ouvrages, en mains disions-nous (ce qui n'empêche pas quelques erreurs de frappe,
de doigt, de lecture ...). Nous ne les rendrons disponibles que lorsqu'elles ont pu être
totalement complétées sur la base d'une série.
Dans la phase dite Level 2, ces informations sont présentées sous forme brute, dans une
zone texte, en fin de page série.
Première série présentée : Biggles PF, accès direct ci-dessous :
Le Level 3 et dernier viendra plus tard. Il s'agira ici de présenter des données
bibliographiques complétées des informations 'source' éventuelles, indexées
dans leur intégralité sur les notions de thématique, série, épisodes, auteurs
tout cela sous forme habillées pour le WEB.
Il reste du travail !
Les chiffres de la page statistiques ont été re-calculés pour cette version de la Database. Le site approche désormais les 17.500 pages, pour plus de 280.000 entrées réparties dans 9000 séries. Plus de 60.000 noms non-uniques ont été saisis pour plus de 11.000 auteurs différents.
Ajout de diverses nouvelles séries anciennes (!) :
Nous continuons nos travaux de reprise de la période 2007/2012, trop négligée du
fait de nos autres activités :
Dès que l'étude d'une série sort du simple cadre de sa définition générale et du
suivi de ses fascicules, une notice d'explications ou de questions est écrite.
Pour ceux qui sont friants de ce type de 'discussion', voici des pointeurs directs
sur quelques pages concernées (une quinzaine de nouveautés) :
Ajout des pages pour 1956, 1960 et 1961 qui avaient été oubliées lors de la
dernière mise à jour. L'année 2013 est désormais incluse. Merci de ne pas considérer
les informations les plus récentes comme complètes. Il reste du travail pour obtenir
une présentation raisonnablement organisée de toutes ces parutions ...
Nous avons ré-éxaminé notre niveau de compétence HTML pour mieux utiliser ce langage et
ses évolutions. Notamment, l'utilisation du mot-clé 'alt' pour ajouter une aide aux images
a été partiellement remplacée par un 'Title' qui fonctionne dans quasiment tous les
environnements (ce qui n'est pas le cas du alt). Toutes les pages concernées n'ont pas été
revues, mais cela viendra ...
Le dispositif 'textarea' nous permet désormais de pouvoir
présenter facilement de nombreuses données, en attendant mieux.
Nous gérons, aussi systématiquement que possible, une 'log' des modifications principales
effectuées sur la Database. Reformater ces données est un peu trop long, et nous proposons ici
une simple recopie de notre fichier 'texte' expurgée des données moins utiles.
...
Prokov/ALDBDDL - v.4.1.A. - 16 décembre 2013